Fascinée par le maître de la supercherie littéraire, double lauréat du Prix Goncourt, Delphine Horvilleur crée dans son sillage son fils imaginaire. Dans ce monologue à la plume acérée, Abraham nous ouvre les portes de l’univers de Romain Gary et célèbre le pouvoir des livres, capables de construire et de transformer les êtres. Il y questionne aussi la Bible, la mystique ou l’humour juif et nous alerte sur les obsessions identitaires d’aujourd’hui. Capable de toutes les métamorphoses, la comédienne Johanna Nizard campe, avec une verve désopilante, ce personnage de farce qui interroge la notion d’identité et tous les pièges qui en découlent.