Comme dans les dernières pièces du Théâtre du Radeau, le titre indique, sous forme d’énigme, un mouvement. Il fut parfois musical, parfois corporel comme dans Soubresaut. Cette fois c’est d’un vent qu’il s’agit, l’autan, venant de la haute-mer, traversant la haute-montagne, poussant d’un coup brusque ou caressant ceux qui se promènent, comme les figures du Radeau, sur les chemins de l’Histoire, jonchés de masques, de perruques, de murmures, de grimaces, de poèmes, de farces enfantines, de turbulences nocturnes et d’éclairs symphoniques. Tout l’univers onirique et baroque de François Tanguy qui assemble textes et musique pour un théâtre où il faut être ensemble, un théâtre total, essentiel, sauvage et profondément humain.