Georgio
Georgio explore ses angoisses intimes sur XX5, un troisième album qui mêle refrains fédérateurs et désenchantement. - Les Inrockuptibles
Sur XX5, le parisien dévoile un rap plus mélodique et électronique. Vingt-cinq ans et déjà trois albums. En quelques années, Georgio a réussi à tracer une trajectoire toute personnelle dans le rap français.
Celle d’un pur produit de l’Est parisien, élevé entre errances festives et dures réalités sociales (addictions et précarité à la clé). Bercé par l’écriture réaliste des illustres rappeurs de son quartier (Flynt, la Scred Connexion, Hugo TSR), Georgio est bien décidé avec XX5 (en référence à son âge, 25 ans) à tourner la page après un quart de siècle passé à jongler entre galères de la rue, déprimes les plus sombres (évoquées sur son premier album, Bleu noir) et lueurs d’espoir qu’il exposait au grand jour sur Héra, deuxième effort récompensé d’un disque d’or l’année dernière. - Libération