Comment échapper à Henrik Ibsen et à sa langue magnétique. Les artistes ne cessent d’explorer son œuvre tant la nature humaine y est auscultée avec précision, offrant un champ infini de possibles. L’Ennemi du peuple mis en scène par Jean-François Sivadier se joue les 4 et 5 décembre. C’est avec la lecture du Canard Sauvage, pièce ironique et désabusée, noire et complexe, où Ibsen oppose mensonge et illusion à la tyrannie de la vérité, que le dramaturge est évoqué. La vie pourrait avoir du bon pourtant, si seulement nous avions la paix avec cette meute de créanciers qui frappent à notre porte et viennent nous réclamer la dette envers l’Idéal, dit l’un des personnages.