Avec Dromesko, tout est question d’atmosphère. Après la noce, une fois balayées les dernières traines de mariée, voici venu le temps des lendemains qui déchantent et de toutes leurs questions existentielles. Ainsi que des petites vignettes animées, apparaissent et disparaissent les anonymes de la vie. Une vierge naine lâchement abandonnée par ses jambes, un petit homme noyé dans la foule, un torero affutant sa faux, un jeune papa embarrassé, des vieux et des malades, un balayeur qui balaie et des danseuses. L’invisible et impalpable mort rôde derrière les rideaux de lanières, attirant tout vers elle comme un aimant et on n’en finit pas de passer de l’autre côté du miroir, de plonger dans cet imaginaire palpitant d’émotions humaines.