Il est des rencontres qui sonnent comme une évidence. Et pourtant entre un musicien malien virtuose de la kora, la harpe mandingue, encore peu connue en Occident et un violoncelliste tout aussi virtuose, et curieux tous azimuts, il y a une mer et un continent. Ceux-ci furent franchis en 2009, lors d’un séjour de Vincent Segal dans la capitale malienne. Ainsi naquit « Chamber Music », enregistré dans le studio de Salif Keita et plébiscité par la critique et le public de tous les continents, faisant fi de nombreuses frontières musicales.
Plus de deux cents concerts plus tard, dans tout ce que le monde contient de hauts lieux des musiques du monde, la magie opère à nouveau lors de l’enregistrement de « Musique de nuit » où le duo continue son noble chemin, profond et joyeux, palpitant et tranquille comme les flots du fleuve Niger.
À nouveau, les deux musiciens transcendent leurs cultures respectives, mandingues, baroques, brésiliennes, gitanes, jazz et pop... avec un sens du dialogue rarement atteint. Musique de chambre, musique de clair de lune, ou de pleine lumière, musique naturellement spirituelle, musique de l’âme…