La compagnie La Lanterne basée dans les Pyrénées-Orientales revient sur le devant de la scène avec un projet dans la continuité de sa démarche, questionnant les marginalités sociales de toutes sortes. Le Gang, c’est le fameux gang des postiches qui sévit dans les années 80. Marie Clavaguera-Pratx s’en empare afin de trouver ce qu’il y a derrière les masques et au fond des coffres-forts : un autre théâtre, une autre illusion.
La Lanterne intervient dans les centres pénitenciers, les théâtres, la rue, les terrains vagues, les salles de classes, en quête de l’humain, de l’homme véritable. L’histoire du gang des postiches est le matériau d’une fresque théâtrale racontée par cinq comédiens. De sa spectaculaire ascension à la chute orchestrée par les forces de police, la bande de Robins des bois des temps modernes apparait dans une autre vérité, celle que ni les médias, ni la légende, ni la rumeur n’ont révélée. Marie Clavaguera-Pratx donne à voir et à entendre ce qu’il y a derrière les apparats de ces transformistes braqueurs. Le théâtre n’est-il pas une grande illusion, un braquage consenti des sens et de l’esprit ?
Dans la presse
Marie Clavaguera-Pratx veut porter le regard plus loin, afin de voir, connaître ou posséder ce qui était soustrait à la vue. Après la Rémanence des lucioles, elle creuse le sillon de la marge et du décalage dans une veine de théâtre existentiel de toute beauté. L’Humanité