Sous une extraordinaire charpente lumineuse, la Maison n’existe que par la présence des corps. Se met alors en mouvement le chantier avec ses ouvriers, ses cadences, ses matières. Une danse aigüe, individuelle et collective se déploie sous les néons et dans la poussière de la tourbe qui va recouvrir le plateau à coup de pelle et de râteau. Après le noir et blanc, la couleur apparait et les personnages s’humanisent. La Maison est alors pleine de fantômes, de souvenirs, d’êtres disparus. Le minimalisme abstrait bascule dans un baroque onirique. La musique entêtante du groupe électronique Cercueil donne son énergie à l’espace où circulent d’innombrables flux et où se font les connexions infinies. La chorégraphie fragmentée bascule alors vers des mouvements d’ensemble proches de la cérémonie dédiée à l’imaginaire.