TH da Freak
et Toni Benages
Régulièrement étiqueté "slacker" par la presse, en référence à son évidente obsession pour les guitares décontractées de Pavement, Superchunk, Sebadoh et autres figures d'un indie rock 90 fantasmé, il y a pourtant peu de fainéantise dans sa démarche, tout juste une certaine forme de nonchalance dans cette façon d'enchaîner l'air de rien les disques, sans trop de considération pour le M.O. habituel des maisons disques.
En un peu plus d’un an, il a sorti deux albums, deux EPs et un tout récent double-album de faces B, tous parus sur le label Howlin' Banana Rds. A chaque sortie, il affine les contours d'un univers foisonnant, où des réminiscences de la pop solitaire et avant-gardiste d'un R. Stevie Moore viennent se frotter à des fulgurances fuzz typiques du garage rock californien ou à des recherches de textures sonores rappelant la dream pop. Et sur scène, en formation à cinq, le groupe dynamite en toute décontraction le cadre de ses morceaux pour en proposer une réinterprétation dopée qui fait systématiquement mouche.
Lord Diabolik
et Charles Berberian
Lord Diabolik allie expérience et impudence juvénile en réunissant Franky Zwiller aka Frankystein (guitare/chant) et Théo Campos aka El Nene (batterie/basse/chant).
Leur LP Ne juge pas, sorti chez le nouveau label Wild Cave Record, regorge de références multiples. Il y a des guitares Link Wray avec l’agressivité des Sonics, la primauté des Cramps et la festivité des B-52’s… qui font de ce premier album une très belle réussite !