Born Bad Records
JB Wizz, le fondateur de Born Bad Records, label rock farouchement indépendant, n'aime que les artistes écorchés. TELERAMA
Le label Born Bad Records, référence au magasin de disques bien connu de la rue Keller à Paris dans le quartier Bastille, a été fondé en septembre 2006 par Jean-Baptiste Guillot aka JB Wizz.
C’est un label de rock and roll contemporain, fuyant le ‘revivalisme’ de nombre de ses pairs. Il plébiscite des groupes (pour l’essentiel français) qui essaient de proposer un son différent et nouveau dans un genre musical sclérosé.
Le label propose aussi de nombreuses rééditions thématiques qui exhument les œuvres d’artistes français des années 50, 60,70 ou 80, passés inaperçus en leur temps. Elles ont pour but de faire valoir la créativité d’artistes trop en avance sur leur époque.
Frustration
Fleuron du label indépendant Born Bad Records, Frustration assure depuis des lustres des concerts pleins à craquer de sueur et d’énergie, partout en France et même au-delà.
LIBERATION
Dès les premières mesures d’Insane, pilonnage électro-punk insensé, on réalise que Frustration a enregistré son cinquième album comme si c’était le premier, comme un groupe formé depuis 6 mois qui n’aurait rien à perdre et une sérieuse envie d’en découdre.
Si la cavalerie post-punk est toujours présente (batterie martiale, basse élastique, guitares en délit de fuite), l’album So Cold Streams surprend par l’énergie, la virulence de certaines paroles et les nombreuses prises de risques : de Brume, cauchemar aux sonorités industrielles hurlé en français, au très pop Lil’ White Sister qui lorgne étonnamment du côté des Smiths et d’Echo & The Bunnymen, en passant par le sinueux et mélancolique Slave Markets sur lequel le groupe a invité Jason Williamson, le chanteur de Sleaford Mods.
« So Cold Streams est à la fois notre disque le plus désabusé, le plus énergique et le plus libre. » Fabrice Gilbert (chant)
Cannibale
Des morceaux qui provoquent des visions ou des hallucinations. FRANCE INTER
Un garage rock voyageur et volontiers ensoleillé. LIBERATION
Entre le début de la success story de Cannibale et ce deuxième album, il y a un monde. Encore un peu et on aurait presque l’impression que Freddie Mercury vient de débarquer en Renault 16 supersport pour jouer du Marimba à d’anciens fans de rock.
Rescapés de différents projets musicaux qui ont tous foiré, les différents membres ont fini par réussir parce que plus rien d’autre que la musique ne comptait.
Le plus surprenant dans ce deuxième opus Not easy to cook, c’est la moiteur qui s’en dégage. Difficile de résumer l’affaire autrement qu’en comparant ces 10 chansons à une cocotte-minute où auraient cuit des bouts de dancehall, de ska londonien et de dub hawaïen décapsulé avec les fesses. C’est là que le disque, enregistré par le groupe dans son village français du bout du monde, réussit un petit miracle : sonner français, mais côté Polynésie française.