Ohad Naharin enflamme les parquets de ses chorégraphies depuis les années 90. Avec la Batsheva Company, il a fondé et développé le langage de la Gaga dance permettant aux danseurs de se lancer à corps perdu dans sa gestuelle inventive, survoltée, virtuose et sensuelle. Josette Baïz et la compagnie Grenade s’emparent de Kamuyot et lui donnent toute sa vitalité juvénile. Les danseurs entourés par un quadrilatère de spectateurs créent une intense relation avec eux, s’assoient parmi eux, les invitent à les rejoindre, font circuler les flux d’énergie et les émotions. Leur danse est comme une contagion joyeuse galvanisée par un choix de musiques allant de Lou Reed interprétés par un groupe japonais à une sonate pour violon de Beethoven en passant par The four sections de Steve Reich