Le geste est précis, l’émotion brute, tandis que la danseuse mexicaine Karen Lugo évolue au centre de la scène, dans des allers-retours hypnotisants entre les trois musiciens. L’ensemble, peu ordinaire pour le genre, explore avec un nouveau regard les différents palos du flamenco, du tango aux granaínas. Le violoncelle virtuose de Martín Meléndez transforme les alegrías avec vigueur, la délicate batterie de David Gómez et les cordes de Chicuelo renouvellent les bulerías. D’une douce berceuse à un hommage à Django Reinhart, Juan Gomez Chicuelo s’impose comme l’un des plus importants guitaristes de la scène flamenca actuelle et nous embarque vers de nouveaux espaces sonores.