Suspend's
17 > 18 novembre - Danse Aérienne
À découvrir au cours des déambulations sonores et également sur rendez-vous…
Une première collaboration l’an dernier avec le Centre d’Art Numérique Fées d’Hiver et l’installation Image Latente a motivé ce nouveau partenariat entre la Folie Numérique et le festival.
La folie numérique : espace de création artistique participatif et collaboratif confié à Erik Lorré, a ouvert ses portes en janvier, Parc de la villette, Paris. Dédié aux arts numériques, ce lieu propose des espaces de création au sein de son LABo numérique à l’attention des artistes qui convoquent les nouvelles technologies dans leur pratique artistique : plasticiens, vidéastes, musiciens, compositeurs,...
La musique est la colonne vertébrale des installations qui y sont créées.
« Des rencontres naissent des envies de tracer des chemins ensemble, de mutualiser nos moyens et de croiser nos pratiques. La folie numérique s’associe avec l’Archipel pour construire un programme d’installations numériques qui trouveront comme écrins les beaux espaces de ce théâtre et pour résonance, ce festival dédié aux musiques contemporaines. Il est important de trouver des relais avec les structures qui font le lien entre les créateurs et les publics. Cette synergie est vitale pour que la création puisse toujours émerger, et rencontrer son public. nous proposons ici des oeuvres poétiques, ludiques, technologiques voire politiques. Car derrière ces oeuvres, un seul message : pointer la révolution technologique que nos sociétés ont engagée pour mieux appréhender notre futur. Bienvenue dans le monde 2.0, pour un atterrissage en douceur. » Erik Lorré
Une sculpture monumentale. Une femme assise, plantée sur le parvis du théâtre. Gardienne immobile le jour, elle s’anime avec la nuit, envahie par les reflets de sa vie de Diva que sont les images du mapping vidéo et la création sonore d’Erik Lorré.
Une immersion totale dans cette douillette et accueillante installation. Un espace pour le rêve éveillé, un cocon où se retrouver, un environnement où la musique électronique et la voix se font envoûtantes tandis que des projections sur 180° irradient notre imaginaire. Une expérience de massage sonore et visuel.
Elle se nourrit des flux numériques du lieu où elle est implantée et restitue une pluie de codes chiffrés. Elle scanne les mouvements et les silhouettes, omniprésente et insidieuse, pour les intégrer aux données circulant dans ses entrailles immatérielles. La partition de Florent Colautti se régénère en direct portée par les rythmes des flux. Beaucoup reconnaitront le graphisme ici emprunté volontairement au Rain Code (pluie de code) du mythique film Matrix (de L. et A. Wachowski – 1999).
Une plongée en apnée pour se retrouver dans une bulle d’eau, seul ou à plusieurs. Votre ombre est capturée et fait son héâtre, devenant l’acteur des mouvements dans un monde poétique semivirtuel. Chaque geste modifie la partition sonore qui se développe selon le mouvement et l’humeur des participants. Une immersion ludique, une plongée dans le grand bleu.