Le danseur de hip-hop perpignanais trace sa route avec la même exigence sereine. Mais le compétiteur habitué des battles a croisé une autre trajectoire, celle de Honji Wang, danseuse et chorégraphe aux influences urbaines métissées d’abstractions contemporaines et de mouvement d’arts martiaux. Ils forment aujourd’hui l’un des plus beaux duos, développant un art magnétique et puissant où se conjuguent virtuosité technique et poésie du geste, occupant l’espace avec une grâce et une fluidité parfois irréelle.
La compagnie Wang-Ramirez est accompagnée depuis ses débuts par le Théâtre de l’Archipel dont la scène accueillit quelques « premières ». En tant qu’artistes associés ils reviennent cette saison pour une série de quatre spectacles, Monchichi et Borderline qui ont fait le tour du monde ainsi que leur dernière création Dystopian Dream. Un focus sur leur parcours de créateurs en développement et en pleine ascension.
C’est un peu la pièce fondatrice (2011) du duo Wang Ramirez qui s’y raconte avec beaucoup d’humour et d’autodérision. Histoire d’équilibre entre deux cultures, entre la fougue méditerranéenne et la spiritualité asiatique, entre la virtuosité et la grâce. Les danseurs expriment un quotidien ouvert aux autres et au vaste monde en une chorégraphie poétique et enjouée. Honji Wang et Sébastien Ramirez parlent d’eux et dressent le portrait d’une génération urbaine multiculturelle qui ne renie rien du romantisme amoureux.
Dans la presse
"Une performance extraordinaire qui offre des mouvements stupéfiants. Une énergie impressionnante et une précision technique étonnante ont été maintenues tout au long de la pièce." THE NEWS OBSERVER
