L'Homme Qui Rit
Claire Dancoisne | Théâtre la Licorne
31 mars ET 01 avril - Théâtre Forain
Quelques retours de spectateurs du spectacle "L'Homme qui rit"
Nous avons tous pris un immense plaisir à venir jouer à l’Archipel, les comédiens, les techniciens , même le chauffeur routier et bien sur moi-même. Ce lieu est inspirant et inspiré. L’accueil de toute l’équipe administrative et technique est exceptionnel. Pour tourner beaucoup nous sommes sensibles à cet accueil qui nous porte parce que nous nous savons attendus. Nous voyons que chacun a à cœur de faire pour que tout soit au mieux. En retour, nous nous devons d’être exigeants et généreux dans les représentations. La salle de spectacle est immense et impressionnante. Alors, évidemment, il y a toujours cette inquiétude de la réception du spectacle. Allons nous réussir à toucher, à émouvoir, à captiver avec ce texte de Victor Hugo ?
Est ce que ce spectacle va savoir atteindre tout ce public de scolaires que nous savions très nombreux, bien plus nombreux que nous l’imaginions ?
Et si nous avons, dans de nombreux lieux, pu nous frotter à ce public exigeant, nous n’avions jamais joué devant un aussi grand nombre d’élèves. Alors, que va t-il se passer ? La représentation va commencer. Noir dans la salle. Des cris, des sifflets, brouhaha immense. Des coulisses, les comédiens se regardent et se disent que c’est un public à conquérir, comme dans une arène et c’est joyeux. Un enthousiasme communicatif. Et le spectacle commence et se poursuivra 1 heure 30 durant, dans un silence et une attention qui nous ont véritablement scotchés. Les comédiens ont senti, vécu ce partage, ce respect, cette qualité d’écoute entre le plateau et la salle . Et ce furent des moments magiques et rares. Nous en parlons encore et ces rencontres nous font dire aujourd’hui que nous avions eu une grande chance de rencontrer tous ces élèves et de vivre ces beaux moments ensemble.
Un vrai beau souvenir pour notre équipe.
Les enseignants sont forcément incroyables dans la préparation des élèves au spectacle. A l’Archipel, pas de chuuuuts intempestifs des professeurs, pas de déplacements pour aller menacer tel ou tel élève durant les représentations. C’est rare. Bravo et merci à eux.
Même plaisir avec les spectateurs de tous âges dans la représentation du soir. Leurs remerciements dans le hall à la sortie du spectacle sont un beau cadeau que nous gardons précieusement.
Merci. merci.
« Moment exceptionnel cet après-midi ! Formidable ! »
Collège Jean Moulin, Perpignan
« Merci pour tout, le choix du spectacle, la place des élèves dans la salle et cette très belle rencontre. Pour beaucoup d’élèves c’était un premier spectacle, et je pense que, au-delà du fait qu’ils ont été très intéressés, cela a été magique. »
Lycée Jean Lurçat, Perpignan
« De la part de tous les enseignants qui ont assisté cet après-midi au spectacle, je vous remercie, ainsi que vos équipes. Nous avons apprécié votre accueil et votre organisation qui ont permis que cet après-midi soit une vraie découverte artistique pour nos élèves.
Ceux-ci sont repartis heureux du théâtre, enrichis d'une expérience nouvelle. C'est un précieux cadeau qu'il leur est fait. »
Collège Madame de Sévigné, Perpignan
« Les collégiens, lycéens et étudiants qui ont assisté à « L'homme qui rit » ont pris beaucoup de plaisir et ont emporté avec eux plein d’images dans leurs têtes. »
Collège Albert Camus, Perpignan
« Nous avons adoré la pièce tant dans les jeux des acteurs que la mise en scène. En effets, les éléments scéniques, l’utilisation de la machinerie, les lumières et le choix des musiques ont su mettre en valeur cette pièce, donnant la sensation d’être dans un univers cinématographique à la Tim Burton. Les acteurs ont su faire une performance notamment en mélangeant leurs jeux avec des éléments de cirque. L’utilisation des marionnettes a su être un élément de choix par rapport à la pièce. »
Lycée Pablo Picasso, Perpignan
« Ce spectacle a beaucoup plu à mes élèves de 3e, ils l'ont trouvé dynamique, très moderne (ils m'ont dit jeune !), effectivement la mise en scène était particulièrement intéressante, le décor minimaliste et pourtant beaucoup de rythme dès le début avec cette musique presque métal et ces robachicos cachés sous une couverture se déplaçant comme dans une danse. Le choix de représenter les enfants par des marionnettes tout en "cassant" un peu la magie du théâtre en laissant voir les comédiens marionnettistes les a un peu déroutés au début mais ils s'y sont très vite faits et se sont attachés aux personnages, le comédien incarnant l'homme qui rit était excellent dans ce rôle. d'autres trouvailles valaient la peine, la cabine douche de la princesse ou le montage du chapiteau avec la guirlande qui se relevait dont le rendu était magique. nous avons regretté le bruit occasionné par le public scolaire, le peu de rappels qui nous auraient pourtant permis de mieux apercevoir les comédiens et notre impossibilité de pouvoir rester pour la rencontre avec la metteuse en scène car nous avions l'autobus qui nous attendait... mais nous avons passé un excellent moment de théâtre »
Collège Pau Casals, Cabestany
« Merci encore pour ce beau spectacle »
Collège Jean Moulin, Arles sur Tech
« Magique, très poétique, drôle.
Les décors étaient très beaux, surtout les lumières qui formaient le chapiteau. Les élèves ont aimé la musique. La fin les a déçus (elle n'est pas comme dans le roman de Victor Hugo). Impression que la pièce n'était pas terminée. Certains n'ont réalisé qu'à la fin que les comédiens jouaient plusieurs rôles.
Ils ont aimé les changements de plateau, décors avec le rideau (jeu d'ombre).
Costumes magnifiques. Impression que les marionnettes parlaient réellement, étaient vivantes.
Esthétiquement, c'était très beau. Certains auraient préféré que Déa et Gwynplaine soient joués par des comédiens et non des marionnettes. »
Lycée Aristide Maillol, Perpignan
« J'ai beaucoup aimé le mélange des genres et le côté parfois punk. J'ai adoré le tableau de la foire, c'était très poétique.
Mes élèves ont aimé dans l'ensemble, ils ont beaucoup apprécié les personnages de Josiane et de Barkilphédro, et ils ont été très sensibles aux décors, jeux de lumière et projections. Ça leur a beaucoup plu qu'il y ait du texte projeté.
Ils ont d'ailleurs bien retenu la citation finale, par contre ils ont été frustrés par la fin ! Ils voulaient savoir ce qui allait arriver à Gwynplaine. Du coup, je leur dis d'aller lire le livre... ! »
Collège Pierre Moreto, Thuir
« C'était génial, à la fois ancien et moderne, un spectacle très éclectique, esthétique, qui cherche vraiment à nous inviter à la réflexion sur les injustices sociales, la cruauté des puissants... »
Collège Pierre Moreto, Thuir
« Nous avons aimé l'accueil au théâtre, la salle, l'atmosphère. Les décors, beaux, travaillés, symboliques, qui plongent dans l'ambiance. Le jeu des acteurs.
Nous avons moins apprécié le sentiment de pièce non achevée à la fin du spectacle, les ellipses qui rendent la compréhension de l'histoire compliquée après l'emprisonnement de Gwynplaine.
Le rôle trop important de Josiane par rapport à Déa qui est inexistante. Josiane est, à notre sens trop exagérée, certaines scènes sont très marquantes… »
Collège Jean Mermoz, Saint Laurent de la Salanque
« J'ai adoré ce spectacle, inventif et foisonnant mêlant théâtre d'objet, marionnettes avec des costumes géniaux et des idées de mise en scène formidables. Je pense que la majorité des élèves a apprécié le spectacle, même si certains n'ont pas trop compris l'histoire et ont regretté des longueurs. Je suis ravie qu'ils aient pu voir un spectacle résolument moderne dans un vrai théâtre contemporain, ce qui a été une découverte pour les élèves d'un lycée rural éloigné de la culture. Et bravo, pour l'organisation qui a été impeccable. Une expérience à refaire mais notre principal problème reste bien sûr le financement des transports. »
Lycée Charles Renouvier, Prades
« Le jeudi 31 mars 2022, les élèves de 306 du collège Jean Moulin ont assisté à une adaptation du roman L’homme qui rit de Victor Hugo, mis en scène par Claire Dancoisne. Les 306 ont également eu la chance de s’entretenir avec la metteuse en scène et les comédiens à l’issue de la représentation.
Cette adaptation, fidèle à l’esprit du drame romantique, permet de passer du rire à l’émotion en alliant en permanence le comique au tragique. En effet, Josiane, sublime aristocrate, sœur de la reine Anne, y apparaît sensuelle et grotesque. Incarnation de l’oisiveté, Josiane s’ennuie sans cesse mais sa cruauté divertit le spectateur, le fait rire, notamment lorsqu’elle s’essuie les pieds sur les lords, leur jette du popcorn ou les asservit comme des chiens.
La démesure est également parfaitement illustrée par la robe de la reine Anne. La richesse est disproportionnée et met d’autant plus en exergue le dénuement de Gwynplaine, Ursus et Déa. Claire Dancoisne permet au spectateur de s’interroger sur la laideur, la monstruosité qui peut paradoxalement revêtir une belle apparence. En revanche, Gwynplaine et Déa, joués par des marionnettes, nous émeuvent par la beauté de leur âme. Il faut croire que la marionnette est plus humaine, moins bestiale que l’homme incarné par le machiavélique « insecte » Barkilphédro ou les lords impitoyables !
L’intelligibilité de la mise en scène était très appréciable : le contexte historique ainsi que quelques citations étaient projetés en arrière-plan et permettaient au spectateur d’appréhender plus facilement l’intrigue liée à l’identité de Gwynplaine. Lors de la scène d’exposition, les personnages souvent grimés et affublés d’un cadre avançaient sur le devant de la scène et se présentaient.
Enfin, si la fin du roman est éludée, c’est pour mieux délivrer le message que donne Gwynplaine à la chambre des lords et rester fidèle à Victor Hugo : « La nature humaine est en mauvais état. Comme moi, on lui a retiré les oreilles, les yeux et les narines. Comme moi, on lui a placé au cœur un marais de colère. » Gwynplaine tire alors le rideau : il n’y a plus rien à ajouter ! »
Collège Jean Moulin, Perpignan